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Photo du rédacteurMarie-Laure HUTH

Présentation de rachel bontems - graphopédagogue



Voilà bien longtemps que je n’avais pas alimenté ce blog … et la date du dernier post me rappelle que le temps passe si vite.

Les vacances de la Toussaint touchent à leur fin. Si vous avez fait les devoirs avec vos enfants, vous vous êtes peut-être rendus compte de difficultés d’écriture …

Je profite donc de cette période de début d’année scolaire pour vous présenter une autre de mes « collègues », Rachel Bontems, Graphopédagogue, avec qui je partage mon cabinet.


  • Peux-tu te présenter en quelques mots ?


Je m’appelle Rachel BONTEMS. Je suis diplômée en Gestion des Ressources Humaines et, pendant plus de 20 ans, j’ai conseillé des entreprises sur la formation professionnelle. Ce métier m’a passionné pendant de nombreuses années mais il était en train d’évoluer et de perdre du sens. Je parlais tous les jours de la gestion des secondes parties de carrière : il était temps que je m’occupe de la mienne !


  • Comment es-tu devenue graphopédagogue ?


J’ai toujours été attirée par les métiers de l’enseignement mais je n’ai jamais osé franchir les portes de l’Éducation nationale. Quand j’ai découvert le métier de graphopédagogue en 2015 en assistant à une conférence portant sur la dysgraphie, cela a été une évidence. J’ai eu la chance de faire partie des premières personnes formées en France par l’association 5E. C’est un métier qui est encore rare et méconnu mais qui répond à toutes mes attentes, notamment enseigner en face à face et en libéral.


  • Qu’est-ce que la graphopédagogie ?


C’est une méthode d’enseignement de l’écriture manuscrite qui s’est construite à partir d’un constat simple : les enfants ont de plus en plus de mal à écrire…Nous proposons des séances toutes les 3 à 4 semaines pour retrouver une écriture fluide, lisible et sans douleurs. Pour les enfants et jeunes ados, la présence d’un parent pendant la séance est indispensable. C’est lui qui va prendre le relais à la maison pour guider son enfant lors des exercices quotidiens qui seront proposés. Ces exercices ne durent pas plus de 10 minutes et permettent d’automatiser les gestes vus en séance.


  • Quels sont les champs d’application ?


La graphopédagogie est possible à tout âge, des tout-petits en grande section de maternelle aux seniors qui ont besoin de maintenir ou retrouver de la mobilité au niveau de la main et plus précisément des doigts.

Qu’une écriture soit illisible, mal soignée, lente ou qu’elle provoque des douleurs, 6 à 8 séances permettent en moyenne d’y remédier.


  • En quoi est-ce différent de l’orthophonie ?


L’orthophonie est une profession de santé relevant de la famille des métiers de soins. La graphopédagogie relève des métiers de l’enseignement. Le champ de l’orthophonie est bien plus large que celui de la graphopédagogie qui est centré sur le geste d’écriture : mobilité des doigts, posture, tenue de crayon, formation des lettres pour l’essentiel.

Il arrive que des orthophonistes donnent mes coordonnées à des parents dont les enfants ont des difficultés avec le geste graphique, que cette difficulté soit isolée ou non.

A l’inverse, je conseille aux parents de se tourner vers l’orthophonie quand je perçois des troubles plus importants (dyslexie, dysorthographie…).


  • En quoi la sophrologie peut être complémentaire à la graphopédagogie ?


Une personne qui « écrit mal » manque souvent de confiance en elle. « Soigne ton écriture ! », « Manque de soin ! », « C’est illisible ! » « Applique-toi ! »…Autant de remarques qui ont un impact sur l’estime de soi. Certaines personnes ont également honte de leur écriture qui ne reflète pas leur personnalité.

Certains élèves arrivent tête baissée et, petit à petit, on les voit se redresser. La sophrologie peut être une aide complémentaire pour les personnes pour lesquelles le processus est plus long.

La sophrologie peut également être complémentaire lorsque je constate de fortes tensions, que ce soit au niveau des épaules ou des avant-bras. En effet, pour bien écrire, le geste qui part de l’épaule doit être fluide. La détente est donc primordiale.

Enfin, la sophrologie me semble incontournable pour ceux qui sont « en apnée » lorsqu’ils écrivent. Les séances de graphopédagogie permettent souvent d’atténuer ce phénomène mais ce n’est pas toujours suffisant. La sophrologie va permettre d’approfondir le travail sur la respiration.


Merci Rachel pour ces explications.


Rachel est présente sur Maxéville les mercredis et samedis.

Le reste de la semaine elle consulte à Choloy-Menillot.

Pour prendre RDV avec elle :

Tel. : 06 52 66 72 75

Enfin, retrouvez toutes les infos sur son site internet :


Si vous ne connaissez pas, allez consulter son site, et n’hésitez pas à en parler autour de vous.





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